Source: blog d'une kinesiologue
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le thème du jour : Des énergies qui déménagent !
J’ignore où vous en êtes individuellement, mais je ne serai pas étonnée que la plupart d’entre vous puisse dire un truc du genre : « ohlala ! », suivi selon les gens de « j’ai l’impression d’être tiré à droite et à gauche en permanence, je ne sais plus sur quel pied danser » ou encore de « ma vie est chamboulée, tous mes repères bougent, je suis poussé à changer presque malgré moi… ». Et la résultante selon les tempéraments peut être une galvanisation de l’esprit intérieur d’explorateur, ou au contraire une trouille insondable et tétanisante.
Bref : je parie que vous trouvez sûrement la période, depuis Pâques, particulièrement « reposante »… me trompe-je ?
En tout cas, côté énergétique, ça bouge sévère. Et c’est même un euphémisme. Pour vous dire ce qui nous « tombe sur la tête » (et là je parle pour la France, moi je « ressens » là où je suis) voilà une drôle d’anecdote qui devrait vous éclairer sur ce qui se trame au-delà du visible. Ici, depuis environ Pâques, nous sommes restés bloqués dans « le temps de m… du dimanche de Pâques ». En clair : la France se balade en-dessous des températures de saison depuis 40 jours (tiens ! « 40 jours »…ça vous évoque rien ?), avec pluie battante et vent violent. Des communes ont eu à subir des inondations, des arbres arrachés, j’en passe et des meilleures. Intérieurement, mes amies sensitives et moi-même sommes « à cran » : ce temps finit par nous taper sur le système, pour le dire poliment. Un jour que j’étais en voiture, entre deux averses, j’observais les amoncellements colossaux de nuages dans le ciel. C’était un spectacle sidérant de beauté et d’ampleur, qui m’a fait me sentir toute petite : une traînée grise et pluvieuse, basse, s’effilochait pour laisser apparaître, au-dessus d’elle un énorme cumulo-nimbus, de plusieurs kilomètres de haut, baigné de soleil… C’était gigantesque et me donnait bien la mesure de tout ce qui nous dégringole sur la tête. En voyant cela, j’ai senti que, sans le vouloir, je me connectais à ce qui se passe « là-haut dans le ciel ». Pas « chez Dieu », hein, (quoique Dieu soit chez lui partout…) non, plutôt « dans ces mouvements de nuages ». Immédiatement, mon regard a été attiré par un camion qui me doublait : il portait en lettres énormes ces mots « Atlantic Movers » (déménageurs de l’Atlantique). J’ai souri et j’ai réalisé alors que, depuis que Olga, une gentille dépression basée dans l’Atlantique Nord, nous a envoyé tout ce qu’elle trouvait d’énergies « à nettoyer » là-bas, sur son océan, nous étions devenus en Europe du Nord le réceptacle de toutes nos cochonneries énergétiques non recyclées qui stagnaient sur l’Atlantique. Et là, madame la Terre fait son ménage de printemps. A chacun son taf !
Inutile de dire que nous sommes donc baignés constamment au travers de ces pluies et vents, par des énergies issues du collectif qui demandent « guérison » et / ou transmutation. Et si vous vous sentez submergé, c’est parce que, évidemment, elles entrent en résonance avec notre paquet personnel de cochonneries non réglées.
Quant au mois de mai qui commence, je vous dis pas la joie qui nous attend ! Le mot-clé est simple : volatilité. « Accrochez-vous au pinceau, les gars, parce qu’on enlève l’échelle » pourrait être le slogan de mai. Un petit conseil d’amie : pensez aux fleurs de Bach et notamment à Walnut, qui est la fleur de la perte de repères dans des situations éprouvantes de grands changements (c’est LA fleur de la femme enceinte…gestation, rythme non maîtrisé, peurs liées à l’insécurité intérieure, etc.) Walnut restaure la confiance que « tout va bien », le sentiment de sécurité, de constance des choses malgré l’impermanence ambiante… A utiliser chez les petits, les grands et même les animaux.
Au demeurant, certains pourront se dire « ben non, moi rien ne bouge, ça va merci. Mon boulot est fixe, mes revenus aussi, la famille ça va, etc… » mais ceci n’empêche pas le mouvement énergétique global de vous affecter.
Parce qu’il n’y a pas que « Olga et les nuages de l’Atlantique » en ce moment. Il y a aussi une puissante descente de lumière en cours, qui se répartit de part et d’autre de la pleine lune de dimanche 6 mai. Et là, ça a déjà commencé à brasser lourdement : qui dit lumière plus forte, dit aussi qu’on voit mieux dans les recoins sombres…vous me suivez ? Encore du ménage en perspective, individuellement, et collectivement. Personnellement, je fais actuellement le point quotidiennement sur ma situation, et je demande au maximum à être aidée, et si possible « déchargée de certaines fardeaux ». Nous n’avons pas à refaire toute l’histoire à l’envers, sachez-le. Si vous êtes éprouvé, dans votre vie matérielle ou dans votre for intérieur, demandez de l’aide, à vos guides, aux anges et archanges, à Dieu… Ils sont nombreux de l’autre côté du voile à pouvoir nous aider, mais le sésame c’est notre libre-arbitre : demandez, et ils répondront. Parfois vous aurez l’impulsion de prendre rendez-vous (chez votre ostéopathe, votre kinésiologue, votre acupuncteur ou encore votre généraliste, peu importe), ou au contraire d’aller vous allonger (et là vous recevrez des soins correspondant à votre demande). Parfois vous irez courir une heure, vous appellerez une vieille connaissance pour une conversation sympa (et vous rechargerez ce faisant vos batteries). Il n’y a pas une seule manière de faire : l’important c'est d’écouter ce dont vous avez besoin et de suivre l’impulsion.
Je terminerai ce point énergétique en vous partageant l’image qui m’est venue ce matin sur cette incroyable période : c’est comme au début du 19ème siècle, quand l’industrie en était à ses balbutiements. Il a fallu que les hommes qui travaillaient avec des gestes répétitifs et fatigants se posent parfois la question « d’améliorer leur outil en situation contrainte ». C’est parce que les contraintes extérieures étaient fortes (demande croissante, grande fatigabilité du personnel, etc.) que l’ingéniosité de l’humain est venue en renfort, et que certains ont fait évoluer leurs outils. De l’invention d’un meilleur outil à celle de « machine-outil », l’industrie a progressé en épargnant la fatigue des ouvriers, et en permettant de gérer mieux un cap de forte contrainte en y répondant de manière adaptée. Actuellement, et pour les 5 ans à venir, nous entrons dans une période similaire : si vous cherchez à maintenir l’ancien, vous aller vous épuiser sur l’autel du conservatisme. Allez au-devant de ce qui vous arrive, et à votre niveau demandez-vous comment faire pour traiter mieux, avec moins de fatigue et plus d’aisance les situations que vous rencontrez. Avez-vous besoin d’un nouvel outil ? Ouvrez les yeux et les oreilles alors car votre Soi supérieur le sait et la commande est même sûrement déjà livrée… Avez-vous besoin de modifier vos outils, en simplifiant les choses ? Allez-y ! C’est pas le moment de faire des protocoles et démarches qui durent 2 heures : l’essentiel, avec la juste intention du cœur, est notre seul et unique besoin. Formulez clairement vos besoins (plus de douceur, besoin de sécurité, de repères, de calme, de joie, d’évasion, ou que sais-je !) et demandez à l’univers de vous aidez à trouver comment respecter mieux ces besoins dans votre quotidien du moment, fût-il « sans dessus dessous ».
Les énergies du moment nous demandent d’être audacieux, créatifs, adaptables, et inventifs ! Elles sont un formidable moteur pour l’avancée de l’humanité dans son ensemble, et les anciennes structures ne pourront pas tenir la route si elles ne sont pas repensées et réajustées. Au-delà d’un mouvement global du type « rébellion », qui œuvre pour défaire l’ancien monde, il existe donc une poussée vers l’avant pour « créer le nouveau ». Personnellement, c’est à cette seconde catégorie que je me sens reliée.
Pour aller plus loin et vous situer :
- Vous sentez-vous fragilisé ces derniers temps, maussade, anxieux, vulnérable, ou tendu sans raison apparente ? Êtes-vous dépassé par cela ou capable de recycler ces peurs sous-jacentes vers davantage de créativité pour ajuster votre situation personnelle ?
- Où en êtes-vous avec l’idée de vous faire aider ? Est-ce que « demander de l’aide » est un gros mot pour vous, ou au contraire un de vos outils parmi d’autres ? Quand vous demandez une aide, dans quel schéma vous trouvez-vous : comme un enfant sollicitant le parent « qui sait » ? Ou comme un adulte sollicitant l’aide d’un alter ego ?
- Connaissez-vous et respectez-vous vos besoins fondamentaux ? Sentez-vous votre corps être régénéré au fil des jours, rempli et nourri convenablement, choyé et soigné avec soin ? Si non, comment pouvez-vous faire pour changer la donne et remanier à ce déséquilibre ? Que choisissez-vous de faire pour vous ?
En guise de conclusion :
« Si tu veux l’arc-en-ciel, tu dois supporter la pluie » (Dolly Parton)
Pensez au point zéro, encore et toujours. Tout est en train de s’équilibrer, pour vous comme pour chacun. Vos ombres rejoignent votre lumière grandissante, votre indécision croise l’hyper-activisme, votre sensibilité excessive croise la route d’un calme profond et immuable… Raisonnez avec les contraires, et vous stabiliserez bien mieux votre barque.
Bon moi de mai à tous et à toutes !