La géomancie est une technique de divination
fondée sur l'analyse de figures composées par la combinaison de quatre
points simples ou doubles (ou points et traits). Ces points sont obtenus
par l'observation de cailloux ou d'objets jetés sur une surface plane
ou posés dans un espace donné, par des lancers de dés1, par le comptage de traits dessinés dans le sable avec un bâton sans compter sur du papier à l'aide d'un stylo2 ou encore par l'observation d'éléments disposés dans la nature sans intervention humaine.
Les oracles géomantiques sont basés sur une série de figures, chacune
composée de quatre lignes de points, pairs ou impairs. Par différentes
combinaisons simples, les tirages des figures sont développés pour
former un diagramme ou graphe destiné à l'interprétation : un écu ou thème (terme emprunté à l'astrologie)
géomantique, ou encore un carré. Les significations propres aux figures
géomantiques, leurs positions dans le graphe obtenu et les relations à
l'intérieur du graphe des figures (répétitions, oppositions, passations,
etc...) entrent en compte dans l'interprétation.
Note : des missionnaires chrétiens parcourant la Chine au XIXe siècle ont indûment traduit la notion de feng shui,
pan important de la pensée chinoise, en « géomancie », « traduction »
qui a eu cours pendant des décennies, en français et dans d'autres
langues occidentales. Mais cette confusion de vocabulaire a quasiment
disparu depuis les années 1970, l'appellation originelle de feng shui
étant désormais employée de façon quasi-exclusive en Occident, si l'on
se réfère aux titres des nombreux ouvrages publiés sur le sujet.
Il en existe plusieurs pratiques africaines, certaines très proches
de la pratique d'influence Arabe, mais aussi une expression qui est à
l'origine du Vaudou à travers le dieu FA (ou Ifa) dieu de la divination, appelée Ifa.
Dans cette version, les seize figures sont considérées par paires, ce
qui donne 256 combinaisons. Il semble que plus que de divination, il
s'agit d'une système très élaboré de pédagogie supporté par le dieu Fa
et quelques autres divinités (Lêgba, Gû, Hêbiesso... moins d'une
dizaine) à destination de peuples qui n'avaient pas d'écriture et chez
qui tout devait reposer sur la mémoire. À noter qu'à ces divinités se
superposent les dieux proprement animistes.
SOURCE: wikipedia