Les hypersensibles

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Hypersensibilité : force opposée à un monde agité

Entre 15 et 20 % des gens sont hypersensibles. Ces dernières années, ce trait de caractère est devenu est plus en plus populaire.

Si ce phénomène est avant tout perçu comme un problème, la force de l'hypersensibilité est depuis peu au centre de l'intérêt.

Que peuvent offrir au monde les personnes hypersensibles ?

La caractéristique de l'hypersensibilité repose sur un système nerveux extrêmement sensible. Chez un hypersensible, le traitement des informations est plus large et plus précis que chez un être humain moyen.

L'hypersensibilité est très probablement une caractéristique héréditaire.

De plus en plus de personnes reconnaissent leur hypersensibilité car ils en ont la possibilité à ce moment-ci de notre évolution.

Plus que jamais, cette période nous permet de nous épanouir et de chercher ce qui nous convient.

S'ENRACINER ET SE LIMITER

L'essentiel dans la nature des personnes très sensibles est une grande attention pour les détails.

Chez les uns, cela se manifestera au niveau de l'ouïe. Chez les autres, il s'agit plutôt de la vue.

D'autres encore auront tendance à ressentir davantage les humeurs et les sentiments.

Ils ont en commun une perception du monde qui les accapare complètement.

En ce sens, l'hypersensibilité peut être un problème.

Cependant, si vous apprenez à gérez ce phénomène, il peut devenir une force.

Selon Susan Marletta-Hart (journaliste néerlandaise), deux aspects sont importants : s'enraciner et se limiter.


S'enraciner signifie que vous devez être en contact avec votre corps et conscientiser le moment présent.

Les hypersensibles sont tellement conscients de leur environnement dans toute sa subtilité qu'ils préfèrent s'oublier et s'écarter.

S'enraciner est une technique que l'on peut travailler chaque jour.

Vous pouvez y parvenir en vous occupant de votre corps. Taper du pied, marcher, faire du sport, faire des exercices au sol, être attentif à vos pieds, être en contact avec la nature - chacun(e) trouvera sa méthode.




Outre l'enracinement, les personnes hypersensible doivent pouvoir se limiter.

Vu l'intensité de leurs émotions, les hypersensibles sont rapidement épuisés.

Il est donc essentiel qu'ils se reposent.

De plus, les sensations et les sentiment des autres agissent tellement sur eux qu'ils peuvent difficilement faire la différence entre ce qui les concerne et ce qui ne les concerne pas.

S'occuper de son corps permet de se limiter.

Baignez-vous consciemment et prenez le temps d'appliquer un lait corporel agréable.

Attardez-vous sur chaque partie de votre peau, n'oubliez pas votre visages, vos lobes et vos orteils. Apprenez à découvrir avec quelles parties de votre corps vous êtes "en contact".



"Apprendre à dire non", visualiser une boule de verre autour de vous sont autant de manières de vouslimiter.

Se limiter suit le même principe que s'enraciner : chaque hypersensible préfèrera une méthode précise à un moment précis.







SILENCE ET OBSERVATION

Les hypersensibles qui savent comment gérer leur nature particulière ont beaucoup à offrir au monde.

Tout d'abord, grâce à ce qu'ils sont. Les hypersensible ont souvent besoin de réflexion, de beauté et de profondeur.

Par exemple, profiter intensément de la musique, de l'art ou de la nature.

Si les personnes hypersensibles prennent bien soin d'elles, elles prennent régulièrement le temps de le faire.

Ainsi, les hypersensibles représentent une foce opposée à notre société agitée et consomatrice, qui se concentre davantage sur "faire" que sur "être".

La douceur que dégagent naturellement de nombreux hypersensibles peut agir comme un contrepoids face à l'atmosphère dure et compétitive souvent présente.

Cette capacité de savoir s'arrêter et réfléchir afin de percevoir les détails et les possibilités, assimiler complètement et tirer les meilleures conclusions possibles leur permet d'être équilibrés.

Lorsque les personnes hypersensibles sont bien équilibrées, elles peuvent offrir du calme et de la sagesse à autrui et à leur propre personne.

Elles peuvent montrer aux autres la nécessité de se tourner vers l'essentiel quel qu'il soit.

La capacité à partager les sentiments et à s'identifier vaux autres aide les personnes sensibles à apporter, d'une autre manière, une contribution positive au monde qui les entoure.

Les hypersensibles sont souvent attentifs aux besoins des autres et ne pevent pas supporter les souffrances.

Souvent, ils ne peuvent pas faire autrement : ils remarquent le malaise d'autrui. S'ils sont en équilibre avec eux-mêmes, ils sont attentifs. Chez la plupart des hypersensibles, le coeur est au premier plan. Un hypersensible peutdonc devenir une véritable mère Theresa.

Le monde compte tellement de souffrances et demande tellement de soins. Si un hypersensible s'acquitte une seule fois de cette tâche, il se rend indispensable.

Il n'est pas étonnant que les personnes sensibles travaillent souvent dans le secteur des soins. Les fonctions consultatives ou l'enseignement de l'art ou des sciences leur conviennent également très bien.

CONTACT

L'hypersensibilité s'exprime dans tous les domaines de la vie : non seulement au niveau psychique, mais aussi au niveau purement physique. Pensez à l'augmenation de allergies (alimentaires) et des phénomènes psychosomatiques engendrés par le stress.

Les massage Shiatsu, un contact peut être bienfaisant pour le donneur comme pourle receveur qu'il est considéré comme une manière de se rapprocher de soi-même et de retrouver sa propre nature.

Le contact assainit et sensibilise votre peau car elle compte de nombreuses nervures sensorielles.

Grâce aux massages, vous apprenez à mieux connaître cette enveloppe qui vous sépare du monde extérieur. Vous y êtes davantage lié.

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES HYPERSENSIBLES

remarquent beaucoup de détails et de subtilités
ressentent les humeurs des autres
ont un univers mental très riche
rêvent, imaginent et méditent beaucoup
sont attentifs et conscients
agissent volontiers à leur propre rythme
sont profondément touchés par la beauté et l'art
aiment le silence et le calme

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Bonjour à tous !

Je vais vous parler d’une espèce qui aurait pu être en voie de disparition…mais c’était sans compter avec l’arrivée du gros virage des années 2010-2012 et au-delà. Cette espèce est une espèce bien particulière, que les spécialistes nomment les « hypersensibles ». Bon, les non-scientifiques, ceux qui regardent le boulot des spécialistes en rigolant, disent souvent eux, que c’est des « hyper-émotifs », des « cyclothymiques » voire carrément des emmerdeurs. Faut dire, que, à leur décharge, les hypersensibles sont une espèce assez impressionnante, tant dame Nature semble avoir relégué-là toutes les options qu’elle n’avait pas réussi à fourguer ailleurs.

L’hypersensible ne se distingue ni par son pelage (qui peut être ras ou long), ni par son cri (certains crient forts et loin, et d’autres chuchotent), ni même par son mode de vie en groupe (certains ont une véritable tribu autour d’eux, et d’autres vivent perchés sur leur montagne). L’hypersensible a généralement une forte tendance, cependant, à se sentir un peu mieux quand il est relativement seul et loin de ses congénères. Sauf ceux qui ont appris, dès l’enfance, à redouter leur propre solitude…

Etre hypersensible à notre époque est loin d’être simple. Pourquoi ? Parce que dans une époque où le « sans fil » est partout, où les ondes courtes et longues nous submergent, les hypersensibles sont comme de grandes antennes qui captent toutes les infos qui passent…et certains soirs, au bord de leur mare, les hypersensibles pleurent un coup tellement ce trop-plein d’informations leur sature les oreilles. L’hypersensible est comme une corde de harpe tendue à l’extrême : si vous venez à passer un peu trop vite près de lui, il se peut que sa corde se mette à vibrer…

En fait, l’hypersensible est un animal à bulle élargie. Tous les animaux ont une bulle autour d’eux. Elle est leur espace vital, leur territoire énergétique, leur zone de confort. Mais les hypersensibles semblent avoir subi un dérèglement dans leur bulle et la leur se trouve incroyablement dilatée et élargie. Elle rayonne loin autour d’eux. C’est un peu un mécanisme de protection, comme chez leurs cousines les biches : quand on est proie-qui-flippe et pas prédateur-pépère-qui-se-cure-les-dents, forcément, on invente des systèmes ingénieux pour « sentir venir le danger ». Alors on envoie des émissaires-capteurs loin en périphérie de notre bulle, dans ces cas-là, et on étend encore et encore la zone de captage. Un hypersensible ressemble à un réseau SFR : même en haut du Mont Blanc, ça capte.

Forcément, imaginez un peu comment les autres espèces réagissent face à un seul hypersensible qui passe dans les environs (et je vous dis pas quand ils se baladent en troupeau) ! Méfiance, inquiétude, curiosité, et aussi, beaucoup d’agacement. Parce que les lions, les chèvres, les tortues et toutes les autres espèces sentent bien (sont pas fous) que ce drôle d’animal vient « capter quelque chose chez eux » avant même d’être là. Et ça, ça rend, au choix et selon les espèces : fuyant ou agressif. Rares sont les espèces capables de trouver en elles de la compassion pour comprendre que ces hypersensibles ne le font pas volontairement et consciemment et voudraient même, si c’était possible, baisser un peu le volume d’informations qu’ils captent.

L’hypersensible est en fait un animal mutant. Et, je parlais de 2012 en début de blog, la période est propice à de profondes mutations…et plein d’autres espèces sont en train, elles aussi, et même sans s’en rendre compte, de « muter ». Les capteurs semblent se développer chez tout le monde, à différents degrés, et ça devient de plus en plus un méli-mélo imbriqué de bulles trop lâches et trop larges, plus vraiment étanches et mal gérées. Untel se met à devenir télépathe…Bidule à sentir la présence des gens disparus…Machin à recevoir des messages dans sa tête… et Trucmuche à ressentir les émotions de ses proches. Et certains, parfois, ont la totale.

C’est ici que les hypersensibles vont (enfin, lol !) pouvoir se rendre utiles : depuis des lustres, eux, ils se baladent avec leur bulle trop grande, leurs peurs en bandoulière et les capacités sensitives trop fortes. Depuis des lustres, ils entendent les mots cachés derrière les mots. Quand un gnou leur dit « tu fais comme tu veux Hector », l’hypersensible entend en résonance « …tant que ça reste conforme à ce que je veux Moi ! ». Et Hector se tait et commence limite à devenir parano en regardant les gnous en biais.

Il existe une « bonne façon », harmonieuse et sereine, de vivre son chemin en étant hypersensible, et les temps qui viennent vont aller dans ce sens pour nombre d’entre nous. Quand on a grandi avec des frontières saines et une bulle à bonne taille, alors cela sera plus simple, quoique nécessairement désorientant au début. Ceux qui pourront rassurer sont les « capteurs avancés », les hypersensibles qui auront pris conscience de « qui ils sont » et sauront mettre des mots sur ce qui se passe pour ceux qui tomberont des nues.

Ceci est un premier pas dans l’univers trépidant et attachant des hypersensibles, ces animaux hors-normes qui naviguent entre plusieurs dimensions et espaces. D’autres blogs suivront, pour décrire peut-être un peu plus précisément, ce que peut vivre un animal de cette espèce. Votre serviteuse est membre officielle de cette espèce.

Gaëlle

Je viens de lire le premier texte et je m'y retrouve complètement!
je vais au boulot,la suite sera donc pour plus tard.....merci ma belle Louve d'Amour!!!!

Bonjour Soeur Louve, très beaux textes, je partage tout à fait, étant moi-même une hypersensible depuis mon plus jeune âge, bisou

Citation :

Rêverie
Bonjour Soeur Louve, très beaux textes, je partage tout à fait

coucou Soeur Louve, moi, je partage aussi, mais différemment.
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Je suis totalement rassuré de ne pas être une victime de l'hypersensibilité.

Je suis nettement plus proche du lion, de la chèvre et des gnous.
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Bonjour tout le monde, je viens de lire les textes, mais une question reste sur mes lèvres, peut-on souffrir d'hypersensibilité ? J'attend les réponses avec impatience.

Bonjour,

Je suis dans le meme cas, ca me fait plaisir de lire que je ne suis pas seul. Pour répondre a Pascal, je pense que oui , on peut en souffrir lorsqu'on vit dans un monde ou très peu de personnes nous comprennent. C'est très difficile de ne pas toujours pouvoir s'exprimer, de se sentir fatigué ou mal par rapport a des lieux, des personnes, sans pouvoir forcément (ni vouloir) expliquer ça aux autres. Je trouve que l'on vit dans un monde très difficile, avec beaucoup de personnes qui essayent de nous tirer vers le bas, et lorsqu'on est hyper-sensible, c'est dur de ne pas se laisser aller et de juste rester chez soi "a l'abris"...

Bonjour,

je me reconnais également dans les textes et dans la description. Ce n'est que depuis peu que j'accepte ma nature d'hypersensible. Je pense effectivement que oui, on peut souffrir d'hypersensibilité, parce que les informations le plus facilement relayées par les médias (par exemple) sont toutes celles qui touchent à la violence. J'ai d'ailleurs arrêté de regarder les informations, je capte des bribes d'actualités mais de moins en moins et je m'en porte à merveille.
J'aimerais ajouter quand même que même si mon cerveau est en constante ébullition et que je remarque le moindre détail (untel a coupé ses ongles, unetelle a mal fait son trait d'eyeliner, untel a un timbre de voix triste/énervé) et que ça m'épuise, je suis heureuse d'avoir un monde intérieur aussi riche. Une jolie chanson peut me faire monter les larmes aux yeux, les gazouillis des oiseaux me donnent une sensation de plénitude extraordinaire et sentir un parfum peut faire remonter une ribambelle de souvenirs.
Je trouve juste dommage que la richesse intérieure soit considérée comme une marque de faiblesse à notre époque, je ne compte plus le nombre de gens qui pensent que je suis idiote, voire faible d'esprit parce que je m'émerveille devant un rien, et alterne rapidement rire et larmes.

Ca me parle beaucoup quand je vous lis. Je remarque aussi tous les détails chez les gens, quand je regarde les nuages ça me procure tellement de bonheur que j'en pleurais presque,avant la tristesse m'accablais et maintenant quand je vis un moment de bonheur je m'arrête sur l'instant, je remerci et je pourrais pleurer de bonheur ça ne m'arrivais jamais avant, depuis toujours je me fatigue facilement je me disais même si je pourrais conduire aujourd'hui je comprends et j'ai pris mon rythme.

Des fois ce n'est pas facile il m'est arrivé de dire à mon conjoint lorsque que nous étions avec une personne que je ne pouvais pas rester car la personne était négative c'est dure a expliquer et mon ressentis a été juste.

Alors hypersensible je ne sais pas car quand je mets des mots sur ce que je ressens ça fait peur aux gens j'ai l'impression, mais je suis ravie de voir que je ne suis pas toute seule. Je ne comprends pas encore pourquoi tout cela, surement pour nous aider dans la vie.