Je viens de visiter un blog d'un jeune homme qui nous parle aussi de ce livre:
- Citation :
- Je suis Olivier, atteint d’une maladie génétique rare (maladie orpheline) que l’on appelle la Dyskinésie Ciliaire Primitive (DCP). C’est une maladie génétique cousine de la mucoviscidose car les symptômes sont identiques, à la différence que l’on n’en meurt pas tout de suite. Les détails des ma maladie sur l’article « Ma maladie, une maladie orpheline rare« . Elle a seulement été diagnostiquée à l âge de 21 ans.
J’ai 32 ans, et déjà 6 métiers différents à mon actif, avec pour fil conducteur l’informatique. Un éternel insatisfait me direz-vous ? Non, je crois juste que si l’on n’éprouve plus de plaisir à faire quelque chose, alors il faut arrêter et changer.
Je suis auteur de deux ouvrages : Les citations du succès et 300 citations pour être heureux au travail
Passionné de développement personnel et d’internet, j’ai créé ce blog afin de synthétiser mes connaissances et expériences, mais surtout pour les partager avec d’autres personnes atteintes elles aussi d’une maladie chronique.
L’objectif est d’aider d’autres personnes rencontrant les mêmes difficultés que moi à vivre plus heureuses voire même plus longtemps. Ce blog est pour moi une façon d’améliorer ce monde en le quittant meilleur qu’il ne l’était auparavant, simplement en aidant les autres.
http://www.malade-mais-heureux.com/l-auteur/
Voici ce qu'il dit du livre:J’ai lu le livre « Ce qu’il faut savoir avant de mourir » de John Izzo, 2009. C’est un livre très prenant et très intéressant qui a changé ma vision sur de nombreux point que je voudrais vous faire découvrir. Ce livre répond à une question que tout le monde se pose « Qu’est-ce qui compte vraiment avant de mourir ? ». Sans plus attendre, je vais vous en faire un petit résumé qui vous donnera certainement l’envie de le lire aussi.
Prologue Le père de l’auteur est décédé à l’âge de 32 ans. Lui avait 8 ans. John Izzo a donc très tôt été confronté à la mort très jeune. Il savait que la vie peut être très courte. C’est ce qui l’a motivé à rechercher toute sa vie les principes d’une vie bien remplie et heureuse.
Ayant passé du temps avec des personnes mourantes, l’auteur constate que les gens meurent de façons différentes. Certaines personnes meurent heureuses et avec peu de regrets, et d’autres finissent leur vie avec beaucoup de tristesse et d’amertume. L’auteur a donc cherché à comprendre pourquoi.
Il a donc interviewé plus de 200 personnes âgées de 59 ans à 105 ans considérés par des sages par leur entourage. Il leur a tous posé la question : Que faut-il savoir de la vie avant de mourir ?
Il en ressort que malgré les différentes origines culturelles, religieuses, sociales et professionnelles, tous partagent les mêmes principes que John Izzo appel « les perles de sagesse ». Son livre n’est donc pas un résumé de toutes les interviews réalisées, mais une explication de ces perles de sagesse. Appliquez ces principes et vous aurez une vie bien remplie. Et comme dit l’auteur, plus tôt vous les appliquerez, plus votre vie sera épanouie.
Chapitre 1 : Pourquoi certaines personnes trouvent-elles un sens à la vie et meurent-elles heureuses? Vivre avec sagesse c’est tout d’abord reconnaître que nous sommes mortels et que notre temps est limité. Ensuite c’est reconnaitre que l’on ne sait pas quand l’on peut mourir. Le temps est donc compté, et c’est à nous de choisir comment l’on veut utiliser ce temps. Ces choix définissent finalement notre vie.
La connaissance n’a que peut d’importance comparée à la sagesse. L’essentiel est de découvrir ce qui compte vraiment pour nous, sinon le véritable sens de notre vie nous échappe.
Tous les êtres humains ne meurent pas de la même façon. Certaines personnes meurent avec des regrets et de l’amertume car elles sont passées à côté de ce qui compte vraiment. D’autres meurent avec peu de regrets car elles ont eu une vie guidée par un but profond.
D’après l’ensemble des interviews réalisées, John Izzo certifie que ce qui compte le plus par-dessus tout est de trouver le bonheur et un sens à notre vie.
L’auteur a constaté que toutes les personnes heureuses connaissent les perles de sagesse. Mais à la différence des autres personnes, ces personnes les mettent en pratique.
Chapitre 2 : Pourquoi j’ai parlé de la vie au coiffeur du village? La vie est comme un voyage que l’on ne fait qu’une fois. Certains regrettent leur voyage, d’autres en garde un excellent souvenir.
Dans notre société, il n’est pas d’usage de demander à nos aînés des conseils pour réaliser nos choix. On a plus tendance à les isoler dans une maison de repos. Par contre dans certaines cultures les sages sont considérés et consultés systématiquement. C’est même eux qui prennent les décisions pour la communauté (ou la tribu).
Chapitre 3 : Demeurez fidèle à vous même Les gens qui vivent et meurent heureux se demandent constamment s’ils mènent la vie qu’ils souhaitent. Si vous ne réfléchissez pas continuellement à votre vie, vous risquez de vous tromper de trajectoire et de le regretter plus tard. Il faut donc rester fidèle à soi-même et vivre en étant animé d’une intention.
Il faut se poser systématiquement et régulièrement les trois questions cruciales suivantes :
« Est-ce que j’écoute mon cœur et est-ce que je suis fidèle à moi même? »
« Ma vie est-elle axée sur ce qui compte vraiment pour moi? »
« Suis-je la personne que je veux être dans ce monde? »
Nous avons tous une petite voix intérieure qui nous dit ce que nous désirons au plus profond de nous. Le secret est d’écouter son cœur. Mais cela nécessite du courage.
Voici les questions à se poser chaque semaine qui vous aideront à intégrer cette perle de sagesse :
« Est-ce que cette semaine ou cette journée a été satisfaisante ? Qu’est-ce qui pourrait rendre demain ou la semaine prochaine encore plus authentique ? »
« Cette semaine ai-je été le genre de personne que je veux être ? De quelle manière est-ce que je veux davantage lui ressembler demain ou la semaine prochaine ? »
« Est-ce que j’écoute mon cœur en ce moment ? Quels seraient les avantages pour moi si j’écoutais réellement mon cœur en ce moment ? »
« Comment est ce que je veux vivre cette perle de sagesse plus intensément la semaine prochaine ? »
Chapitre 4 : Ne laissez aucun regret derrière vous. « La conquête de la peur est le début de la sagesse » Bertrand Russel
D’après les plus de 200 interviews réalisées, il s’avère que ce n’est pas la mort que nous craignons le plus, mais les regrets. Nous acceptons beaucoup plus facilement la mort lorsque nous avons vécu pleinement et réalisé ce que nous espérions accomplir. Ce qui nous fait le plus peur à l’approche de notre mort est d’avoir à prononcer les mots « J’aurai dû… ».
Les décisions importantes de notre vie sont toujours accompagnées de risques. Il faut donc savoir aller de l’avant en dépit de la peur.
Personne des personnes interviewées ne regrette d’avoir pris des risques, d’avoir tenté et d’avoir échoué. La plupart disent même ne pas avoir pris assez de risques. Mais pour ne pas avoir de regrets, il faut prendre plus de risques dans la vie. Nous pouvons garantir l’échec en choisissant de ne rien tenter. La seule solution est de prendre d’avantage de risques.
Chaque fois que nous optons pour la sécurité, nous nous éloignons un peu plus de la personne que nous voulons réellement devenir. Par crainte du rejet ou de l’échec, nous mourrons seuls avec nos projets, nos rêves et notre histoire. Plus on se rapproche de la fin de sa vie, plus on regrette ce que l’on n’a pas fait, les rêves que l’on n’a pas réalisé. Le plus grand regret est d’opter pour la sécurité et de ne pas avoir fait d’erreurs. Faire des erreurs c’est apprendre.
Lorsqu’un risque se présente, nous imaginons toujours le pire au lieu d’imaginer ce que cela nous apporterait de positif dans notre vie. Ce que nous devons craindre le plus est le regret de ne pas avoir essayé. Se poser la question : « Quand je serai vieux, quelle décision est-ce que j’espèrerai avoir prises ? »
Il se peut qu’il nous reste que 6 mois à vivre. Se dire que le temps est compté, permet de nous remettre sur la voie d’une vie sans regret.
Ne vous laissez pas ronger par les regrets. Cela nécessitera bien sûr de surmonter des obstacles, de prendre des risques et même de réessayer après un échec. Mais cela en vaut la peine.
Chapitre 5 : Devenez amour « Une existence sans amour est une vie vide, sans but. » Léo Buscaglia
Au regard des interviews réalisées, il est évident que l’amour est indispensable pour avoir une vie heureuse et significative.
Aimez-vous d’abord. On ne peut pas contrôler l’amour que l’on reçoit des autres, mais l’on peut contrôler l’amour que l’on donne. Il faut dont être une personne aimante, et accepter de recevoir l’amour des autres.
Il faut nourrir son esprit avec des pensées positives. Nous pouvons exercer un contrôle sur cette conversation intérieur afin d’éviter les pensées dévalorisantes. Il vaut mieux planter des fleurs plutôt que des mauvaises herbes. Les objets que vous possédez ne vous rendront pas visite en maison de retraite. Les gens sont plus importants et plus intéressants que les biens matériels.
Rien ne sert de se mettre en colère pour des futilités. Il est important de traiter ceux que l’on aime avec respect. Se poser la question : « Ce qui me met en colère est-il plus important que notre relation ? ». La clé d’une relation durable est le nombre important d’éléments positifs dans les communications.
Par ce que nous disons et faisons, nous pouvons agrémenter la journée d’une personne ou la gâcher. Pour cela il faut donc être attentif aux paroles que l’on prononce. Notre langue est comme un rasoir, on peut soit s’en servir pour faire le bien ou blesser.
Choisir d’être gentil avec les autres est la clé du bonheur. Amour et gentillesse même envers des inconnus doivent être des réflexes.
Chapitre 6 : Vivez le moment présent « Vivez chacun de vos jours comme si c’était le dernier ; vous finirez bien par avoir raison. » Léo Buscaglia
Nous croyons tous que nous avons une éternité devant nous, mais lorsque l’on vieillit, nous nous rendons compte que ce n’est pas le cas.
Il ne faut pas porter de jugement sur notre vie, mais la vivre pleinement. Il faut savoir être reconnaissant d’être vivant et apprécier chaque journée.
« JE SUIS ICI ! » est une phrase forte qui montre que l’on est reconnaissant et conscient de l’extraordinaire don qui nous est fait. Il faut voir chaque jour comme un don extraordinaire. Bannir le mot ennui de notre vocabulaire.
D’après l’auteur, faut arrêter de ramener au passé ou à l’avenir mais vivre chaque moment avec gratitude et détermination. Il faut vivre notre vie au lieu de la planifier, et arrêter de dire « Je serais heureux si… ou je serais heureux quand… On trouve le bonheur lorsque nous sommes capables de vivre dans le moment présent.
Dans certains groupes de soutient, les patients ayant un cancer comparent leur maladie à un don. C’est un don que de prendre conscience que chaque jour est infiniment précieux et devrait être vécu pleinement.
Le passé ne peut plus être changé, tout comme nos regrets et nos joies.
C’est dans le présent que vous pouvez agir, passer à l’action. Le bonheur est dans notre tête. Il faut arrêter de s’inquiéter de l’avenir et vivre comme si chaque moment était précieux, comme si chaque seconde vous était compté.
Avoir de la gratitude pour ce que l’on a au lieu d’accorder de l’importance à ce que l’on n’a pas.
Chapitre 7 : Donnez plus que vous ne recevez Si vous donnez plus que vous ne recevez, vos funérailles dureront 10h au lieu de 10min.
Le but est de rendre les choses meilleures qu’elles ne l’étaient avant. Vous pouvez faire le bien autour de vous. Vous pouvez choisir d’être aimable, de servir, d’aimer ou d’être généreux. Plus vous donnez, plus vous connaitrez le bonheur. Notre vie peut changer celle des autres.
Nous n’emportons rien avec nous dans la mort, mais nous pouvons laisser quelque chose derrière nous. Le sentiment de rendre les choses meilleures peut donner un sens à notre vie.
Cessez de vous apitoyer sur votre sort. Les personnes interviewées les plus heureuses sont celles qui sont le moins égocentriques. Les plus malheureuses continuaient à s’apitoyer sur leur propre sort. N’oubliez pas que le monde continuera d’exister quand vous le quitterez.
Chapitre 8 : Savoir et agir Ce n’est pas savoir qui est le problème, c’est l’inaction. Il faut savoir écouter sa petite voix et faire preuve de courage. Lorsqu’on l’on sait ce que l’on veut, il faut foncer. Il ne suffit pas de savoir.
L’apprentissage c’est de l’observation et de l’expérimentation. Si nous tentons d’accomplir trop de tâches en même temps, nous nous retrouvons souvent paralysés et incapable d’agir.
L’action sans vision n’est qu’une perte de temps, la vision sans action n’est qu’une rêverie…
Ce à quoi nous prêtons attention grandit.
On ne peut pas vivre dans le regret, il faut se dire qu’on a fait de son mieux.
Chapitre 9 : Il n’est jamais trop tard pour vivre selon ces perles de sagesse. « Le meilleur moment pour planter un arbre c’était il y a 20 ans, mais aujourd’hui c’est presque aussi bien » proverbe chinois.
Peu importe son âge, on ne sait jamais quand nous verrons notre dernier coucher de soleil. Chaque matin, au réveil, il faut être reconnaissant pour cette nouvelle journée.
Les gens heureux et sages n’ont pas peur de mourir.
Il est important de découvrir ce qui compte vraiment pour vous, car vos jours sont comptés. Apprenez à quitter le bateau plus souvent.
Choisissez un métier qui vous plait et qui vous donnera un sentiment d’accomplissement.
Aimez ce que vous faite et faites ce que vous aimez.
Ma conclusion Ce qu’il faut savoir avant de mourir est un livre qui a vraiment marqué ma vie. Etant atteint d’une maladie chronique, j’ai été très tôt confronté à la question de la mort et surtout à la possible brièveté de la vie. Or lorsque l’on prend conscience que le temps nous est compté (et dans mon cas avant d’être âgé) il me semble d’autant plus important d’apprendre plus rapidement que les autres les fondamentaux de la sagesse. Il permet de savoir comment être heureux et ne pas avoir de regrets lorsque le dernier jour sera venu. Grâce à ce livre j’ai surtout compris qu’il ne suffisait pas de savoir mais bien de passer à l’action, quitte à prendre des risques.
C’est aujourd’hui l’un de mes livres préférés que je conseille à tout mon entourage. Il résume un grand nombre de principes souvent connus, mais malheureusement non appliqués. Ce livre est plein de sagesse et permet de se poser les bonnes questions et de prendre les bonnes décisions. Les petites anecdotes y sont très intéressantes car elles permettent de mieux comprendre les principes de sagesse et de les mémoriser plus facilement. Dommage jusque qu’il n’y ait pas les interviews au complet. Vu la quantité d’interviews, cela mériterait certainement un autre ouvrage à lui tout seul. Un livre à lire et à relire sans modération pour savoir tout ce qu’il faut avant de mourir.
Mes principes préférés à connaitre avant de mourir : Rester fidèle à soi-même.
Toujours écouter son cœur.
Vivre en étant animé d’une intention.
Continuellement réfléchir à sa vie.
Se demander chaque jour, et avant chaque décision si l’on est fidèle à son âme.
Trouver quels sont mes rêves et les réaliser.
Axer sa vie sur ce qui est vraiment important pour soi
Savoir quelle personne je veux être dans ce monde et agir en conséquence.
Ne pas comparer sa vie à celle des autres mais se demander ce que l’on veut faire de sa vie.
Rester soi-même et ne pas essayer d’être quelqu’un d’autre.
Vie heureuse = accumulation de nombreux jours heureux.
Se noter en fin de journée les éléments qui ont contribués à notre sentiment de satisfaction (promenade, lecture, temps aux autres, etc.)
Les gens heureux savent ce qui leur apporte le bonheur et en font systématiquement une priorité.
La perte de notion de temps est un bon indicateur de ce qui nous rend heureux
Rechercher dans son enfance là où je me suis senti le plus à l’aise et où j’éprouvais le plus de joie.
Eviter d’avoir des regrets et de devoir dire à ses enfants « j’aurais préféré être… »
Il est néfaste pour soi et pour les autres d’écouter la voix de la raison plutôt que la voix de son cœur.
Il faut la discipline d’écouter son cœur et le courage d’agir (parfois sans écouter les autres)
Faire de ce que l’on aime un pivot central de sa vie permet de trouver le bonheur.
Il est normal de faire des erreurs et de rater sa cible, mais cela permet de se rapprocher de la personne que l’on est destiné à devenir.
Les rêves sont souvent trop importants pour ne pas en tenir compte.
Ne laisser aucun regret derrière soi
Prendre des risques et ne pas avoir peur d’échouer car l’échec n’aura aucune importance à la fin de notre vie comparée à nos regrets.
Choisir la sécurité c’est nous éloigner de la personne que nous voulons réellement être.
Vivre comme si le temps était compté
Ne pas se laisser ronger par ses regrets
Prendre d’avantage de risques.
Contrôler ses pensées et ne pas se dévaloriser.
Ne pas être matérialiste, et traiter les gens autour de nous avec amour.
Choisir d’être gentil avec les autres.
Vivre le moment présent et arrêter de planifier tout le temps.
Apprécier tous les moments comme si chacun était le dernier.
Pour trouver le bonheur, il faut vivre dans le moment présent.
C’est dans le présent que vous pouvez agir, alors passer à l’action.
Cessez de s’apitoyer sur son sort, et aider les autres.
Agir et observer, est le seul moyen d’apprendre. Savoir ne sert à rien.
Ne pas accomplir trop de choses en même temps.
Faire ce que l’on aime.
http://www.malade-mais-heureux.com/